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L'objectif du Digital Services Act (DSA) récemment entré en vigueur est de créer un espace numérique plus sûr pour les utilisateurs et les entreprises utilisatrices de technologies numériques.
Le DSA s'applique aux fournisseurs de services intermédiaires qui comprennent notamment les fournisseurs d'accès à internet (FAI), les fournisseurs d'hébergement, les services d'informatique en nuage (cloud) et les plateformes en ligne.
La nouvelle législation vise essentiellement à fournir un mécanisme plus efficace de lutte contre les contenus illicites et à protéger les droits fondamentaux des consommateurs dans le monde numérique en introduisant des obligations de conformité à la charge des fournisseurs de services intermédiaires. Le DSA vise également à accroître la transparence des plateformes en ligne notamment en mettant en place une surveillance publique plus stricte des grandes plateformes.
Le DSA peut être divisé en cinq catégories, selon une structure pyramidale.
En effet, les droits et obligations de la nouvelle législation s'appliquent de manière cumulative et graduée aux différentes catégories d'acteurs concernés.
Ainsi, les services intermédiaires basiques sont les moins réglementés (essentiellement les FAI) suivis des services d’hébergement, puis des plateformes en ligne, avec plus d'exigences s'agissant de celles permettant la conclusion de contrats entre professionnels et consommateurs. Enfin les "très grandes plateformes" constituent la catégorie soumise aux droits et obligations les plus contraignants.